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Alors qu'un article rafraichissant de Nicolas Ungemuth dans Le Figaro magazine du 7 février 2014 dit à peu près tout ce qu'il faut penser des geignards du groupe Fauve ≠, expliquant en substance comment la machine médiatique s'emballe trois ou quatre fois l'an pour des artistes qu'elle présente comme des génies absolus mais auxquels, c'est bizarre, le pays reste froid, le sextette La Femme, dont l'emballant PSYCHO TROPICAL BERLIN fut pour certains louangeurs officiels «the» diamant 2013, s'offrait au Palaxa, cette salle accueillante que lèchent les rouleaux de l'Indien à dix mille kilomètres des temples de l'indé parisien : des gamins qui se la pètent, mais qui font danser la jeunesse, ils ont donc 100% raison, avec, pâle comme la foudre, Clémence Quélennec, qu'on pourrait regarder se trémousser des heures entières, sorte de Charlotte Casiraghi qui, d'une façon robotique, se déhanche les jambes raides et chante les lèvres entrouvertes. Une femme, il y en avait une autre en première partie: Nathalie Natiembé, sensationnelle de simplicité, de rock sans manière, la voix branchée haut dans des nues qui - fut-ce un hasard?- se zébrèrent d'électricité avant de se fracasser en déluge quand elle sortit de scène. Un don du ciel, cette dame-là.