Le temps ne fait rien à l'affaire

Toujours pénible d'envoyer des tomates pourries sur une ambulance cabossée mais ce pitre de Fabien Lecœuvre a tellement lassé son monde avec « ses » bouquins soi-disant « officiels », mal écrits (par d’autres que lui) et truffés d’erreurs grossières qu’il faut hélas se réjouir de le voir s'être montré tel qu’il est, vulgaire, visqueux, d’un temps révolu, capable, en toute décontraction, de tenir des propos fascisants au nom d'un idéal, celui d'une beauté implacable, dont il affirme le pouvoir. À vomir. Quant au spécialiste de la chanson française comme il s’est autoproclamé, disons qu’il est inculte, opportuniste et cupide. Menteur aussi : un jour, lors d’une émission qui nous réunissait dans les studios parisiens de France Bleu, il affirma, tranquille, au micro, affalé dans sa suffisance, qu’il avait jadis, alors qu'il était un jeune attaché de presse, recueilli des confidences de Georges Brassens. Le tableau était tellement énorme que nous en étions restés bouche-bée de désolation. Brassens, la pipe aux lèvres, se confiant à ce niais de Lecœuvre… Mythomane le miso ! À donner le vertige. Bon débarras.

Baptiste Vignol