Rayon rengaine, variète et rock’n’pop, le blog de Philippe Barbot se pose là. C’est un incontournable. Une mine dans laquelle il fait bon se perdre. Un catalogue d’articles comme on n’en trouve plus guère dans la presse en papier. Car Barbot est un passionné, qui ne laisse rien passer. Pourtant, dans l’un de ses derniers billets, “Yoanna et Zaza, vive l’accordéon!”, il écrit à propos du piano à bretelles: “L’instrument à soufflet n’est plus ringard, il est devenu un must dans la chanson française. Le virage s’est négocié grâce à des groupes néo-réalistes comme Pigalle, les Rêtes Raides ou la Tordue, ou un artiste inclassable comme Nano (avant c’est vrai, rappelle Barbot, il y avait Gérard Blanchard, avec son tube Rocamadour (sic)”. Avec un K, Rock Amadour! C’était en 1982.
C’est oublier, et c’est injuste, qu’avant ce hit, un certain Renaud avait remis l’accordéon à la mode. Présent dans tous ses disques (le premier date de 1975, AMOUREUX DE PANAME), le parisien en a même fait le pilier de son tour de chant consacré au répertoire réaliste (30 ans avant Patrick Bruel): LE P’TIT BAL DU SAMEDI SOIR (1981). Pour l’occasion, Renaud était accompagné par l’immense Joss Baselli, l’accordéoniste de Patachou, Barbara, Bourvil, Colette Renard, Serge Reggiani… Renaud, dont Yoanna reprend aujourd’hui Où c’est qu’j’ai mis mon flingue avec une candeur assassine, toute nue derrière son accordéon. Le bel hommage.
Baptiste Vignol
*Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris.
Le blog de Philippe Barbot
C’est oublier, et c’est injuste, qu’avant ce hit, un certain Renaud avait remis l’accordéon à la mode. Présent dans tous ses disques (le premier date de 1975, AMOUREUX DE PANAME), le parisien en a même fait le pilier de son tour de chant consacré au répertoire réaliste (30 ans avant Patrick Bruel): LE P’TIT BAL DU SAMEDI SOIR (1981). Pour l’occasion, Renaud était accompagné par l’immense Joss Baselli, l’accordéoniste de Patachou, Barbara, Bourvil, Colette Renard, Serge Reggiani… Renaud, dont Yoanna reprend aujourd’hui Où c’est qu’j’ai mis mon flingue avec une candeur assassine, toute nue derrière son accordéon. Le bel hommage.
Baptiste Vignol
*Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris.
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