«Je regarde les enfants/ Qui s'éclatent quand ils jouent à la haine/ Ils veulent jouer à la haine…/ Vu que la loi, c'est l'amour.» (Apologie naïve de la haine)
«Comment dit-on quand on est seul/ Sans se sentir abandonné,/ Quand la solitude ne gueule/ Que pour nous dire qu'on est aimé?» (L'Insolitude)
«Lisa a les yeux bleu nazi/ Elle est un ange à mitraillette,/ Une vraie sainte en hérésie,/ Une Ben Laden avec des couettes.» (Bleu nazi)
«Je chante la haine, qui est la mort mais vivante!/ Je chante l'amour, qui est la mort mais naissante…» (Pourquoi je chante)
«C'est au cœur de la nuit que soudain attaque l'aurore/ L'aurore est une guerre contre le temps qui passe/ Le futur commence toujours en incendie…» (L'Aurore)
«La Terre est un goulag et nous sommes nos propres kapos…» (Le Monde est magique)
«J'ai un trèfle presque à quatre feuilles,/ Des trains de rire me traversent.../ Et toutes les joies que je recueille/ Avaient l'air tristesses sous l'averse.» (Presque)
Extraits de titres figurant sur l'album L'INSOLITUDE d'Andoni Iturrioz sorti chez J'ai vécu les étoiles et dont le beau livret est illustré par six peintures d'Andoni Guiresse Dupérou. Arrangées par Bertrand Louis, certaines musiques de ce disque à l'épaisseur étonnante rappellent quelques mélopées (Deuxième génération, Triviale poursuite, Morts les enfants…) qui marquèrent d'un foulard rouge toute une jeunesse. Probablement la raison pour laquelle ce berger basque en reprenant Déserteur pour le site «Tatatssin.com» donnait l'agréable impression de remonter le temps à la recherche d'un Renaud perdu.
Baptiste Vignol