On ne compte plus les chansons ayant pour thème les cimetières, les croque-morts et les enterrements. En voici d’ailleurs un bouquet : Un monsieur me suit dans la rue (Édith Piaf), Deux escargots s’en vont à l’enterrement (Lys Gauty), Le fossoyeur (Georges Brassens), Le testament (G.Brassens), Jean rentre au village (Georges Brassens), Les funérailles d’antan (Georges Brassens), La balade des cimetières (Georges Brassens), Le moribond (Jacques Brel), Tango funèbre (Jacques Brel), J’arrive (Jacques Brel), Les chiens qui suivent les enterrements (Henri Tachan), Supplique pour être enterré à la plage de Sète (Georges Brassens), Y’aura du monde (Barbara), À mon enterrement (Léo Ferré), Si ce jour-là (Georges Moustaki), Les funérailles (Angelo Branduardi), P’tite conne (Renaud), Croque (Thomas Fersen), À l’enterrement de ma grand-mère (Sanseverino), Je gagne ma vie avec les morts (Vincent Baguian), La fille du fossayeur (Alexis HK)… Quelle plaie ! Avec son cortège de traditions, de prières et de questionnements. La Mort, l’Absence, la Mémoire, l’Au-delà.
Toute une liturgie dont Benjamin Biolay vient de réduire la convenance en poussière, en deux vers seulement, pour pointer l’essentiel : « Si tu ne fleuris pas les tombes / Mais chéris les absents» (Ton héritage). Ainsi soit-il.
Baptiste Vignol
Toute une liturgie dont Benjamin Biolay vient de réduire la convenance en poussière, en deux vers seulement, pour pointer l’essentiel : « Si tu ne fleuris pas les tombes / Mais chéris les absents» (Ton héritage). Ainsi soit-il.
Baptiste Vignol